Dans un même discours on proclame son attachement « aux droits de l’homme » et plus loin on lance « la chasse aux clandestins ». Sous la tutelle de N, la droite que je ne savais pas complexée, s’approprie les actes, les paroles des illustres Français de l’histoire de la gauche, et ça, sans la moindre rébellion du peuple de gauche ni par ce qu’il reste de leurs (soi disant) représentants querelleurs.
- Comment peuvent-ils lui laisser s’approprier l’histoire même de leur parti, l’histoire de ces hommes qui ont toujours soutenu les faibles face aux puissants ?
Ni##### Sa##### n’est pas l’ami des faibles mais il est l’ami des puissants.
- Comment peuvent-ils le laisser dire être l’héritier de Léon Blum et du Front Populaire de 1936, qui donna les 2 premières semaines de congés payés aux ouvriers, comme si c’étaient des congés « offerts simplement». Alors qu’elles sont le résultat d’une lutte des classes sans précédent, des ouvriers contre le patronat, suite à un formidable mouvement de grève. Et dans le même discours dénoncer « ceux qui attisent encore la lutte des classes » (dans son discours de Poitiers en janvier 2007).
Ni##### Sa##### n’est pas l’ami des ouvriers mais il est l’ami des patrons.
- Pourquoi le laissent-ils honorer la mémoire de Guy Môquet, résistant communiste, fusillé à 17 ans par les nazis ? Il vole ainsi la mémoire de tous les communistes et résistants qui ont vécu cette noire époque, il vole la mémoire de ce martyr qu’il dit s’être battu pour la « fierté de la France » alors qu’il oubli sa lutte antifasciste, sa lutte pour un idéal d’émancipation humaine, un idéal d’égalité et un idéal de démocratie. Il vole cette mémoire car il ne représente en rien les valeurs qui sont transmises par cette pensée politique.
Lui Ni##### Sa##### un anti-communiste convaincu, peut être par hérédité (si chère à son cœur), sa famille ayant été privée du « château de Nagy Bosca » en 44, mais aussi anti-communiste par la parole et les actes. IL N’A PAS LE DROIT!
Je n’ai pas de mots assez forts, aussi, pour dire ce que je ressens en ce moment à propos du Parti « Socialiste », ce que je croyais des vertus de gauche, c’est à dire le rassemblement dans un but d’amélioration de notre société, a disparu, il n’est plus question maintenant que de lutte de pouvoir et querelles personnelles. Ma vision du socialisme et de la gauche était peut être fausse. Moi qui croyais que l’individu (au moins dans ce parti là !) se mettait au service de la collectivité et non à une quelconque recherche de promotion personnelle, ça c’est le privilège de la droite !
L’Union pour la Majorité aurait due être faite par des gens de gauche pour le bienfait de tous, l’union n’est-elle plus une valeur de gauche ? Je ne sais plus.
Y a-t-il jamais eu des gens de droite passant à gauche ? Ma connaissance ne me permet pas de le dire, mais ce qui est sûr c’est que l’inverse arrive de plus en plus, qu’est-ce que cela veut il dire ? Cela veut peut-être dire que le parti « socialiste » est un parti comme les autres avec des gens comme les autres, et on y adhère maintenant plus par ambition que par conviction. Puisque la pensée ne mène plus à la politique mais c’est pour faire de la politique que l'on s’invente ou que l’on choisit une pensée. Il est donc et désormais, bien plus facile de se renier car dans le jeu de la politique aujourd’hui, le plus important c’est bien le Pouvoir.
Les hommes, de quel bord qu’ils soient, ont fait d’une lutte de conviction, d’une lutte philosophique, un métier. La politique n’est qu’une chose relative à l’organisation du pouvoir dans l’Etat, il n’y est nulle mention de pensée, dans aucun dictionnaire en tout cas. C’est donc un système fabriqué par et pour les hommes qui l’utilisent pour assujettir le plus grand nombre, une nouvelle noblesse non plus de sang mais de corporatisme, qui s’attribue des privilèges particuliers, et qui fait tout pour ne pas les perdre.
Je souffre de voir cette nouvelle France de N######, mais je souffre et j’enrage encore plus de voir la gauche s’entredéchirer et imploser. Le PS est mort…vive la gauche.
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3 commentaires:
Bonjour à tous,
Deux problèmes, à mon sens :
1/ Les hommes politiques sont à l'écoute de l'opinion publique, qui a, en quelques années, viré considérablement "à droite" grâce à certains gouvernements de la "gauche", à la qualité d'indépendance de la presse française - pour qui l'investigation se résume à choisir quelle dépêche d'agence publier pour ne pas froisser tel ou tel - et au silence de nos élites intellectuelles.
2/ Un parti de gauche, un vrai, est-ce viable? Le "communisme réel" a enterré le communisme, le socialisme n'est plus que l'ombre de lui-même... alors quoi d'autre? Quelles valeurs peuvent encore fédérer le plus grand nombre?
Que penses-tu de la proposition de la L.C.R. de former un grand parti anti-libéral?
a+
Bonjour Maria-D,
Cela serait leur faire trop d’honneur que de dire que les hommes – et femmes – politique soient à l’écoute de l’opinion, certes, ils écoutent, mais c’est surtout pour ne pas faire – ou dire – quelque chose qui pourrait leur faire rater leur réélection. Je suis très critique vis à vis des politiques et de ce qu’ils ont fait de la politique car ces gens vivent – la plupart des élus nationaux, bien entendu – dans un autre monde, loin, très loin de la réalité des gens « normaux » . Que faire de la politique soit devenu un métier est une aberration ! Si je prends moi, par exemple, quel intérêt trouverais-je à faire quoi que ce soit dans mon boulot qui risquerait de me faire licencier ? Et bien pour eux, c’est la même chose ! ils font tout pour ne pas perdre leur job, au demeurant cela paraît légitime puisque c’est leur métier, et personne n’aime à perdre son métier. Au sujet des médias, que dire de plus que ce qu’il y a dans mes précédents post ! Bientôt peut être, trouverons nous les seules infos valable sur Aljazeera…
Pour ton deuxième point , je crois que oui , un grand parti de gauche est possible, il faut repartir sur de bonnes bases, recommencer du début, en fait.
Dans cette campagne – enfin , ses 5 dernières années – j’ai vu le Travail devenir une valeur de la droite ! c’est une supercherie, et les gens adhérent ! La droite par définition favorise le Capital, un point c’est tout ! la gauche doit se réapproprier le Travail, et favoriser sont développement – au détriment du capital peut être – , c’est là je pense l’avenir de la gauche et d’une gauche forte.
Tout le monde travaille , enfin, il y a plus de gens qui vivent grâce au Travail que de personnes vivant de leur capital, donc c’est pour eux qu’il faut se battre. Et je parle de tous, de l’ouvrier, au cadre sup, et même pour un chef d’entreprise – enfin pour la plupart ! – , de toute manière l’argent se retrouve finalement au dessus de tous ces gens là. Malheureusement je ne connais pas encore la formule magique…
Pour ta dernière question, il me semble , tout d’abord, être relativement opportun que la LCR change de nom, personnellement je trouvais cela trop revendicatif et limite agressif. Quand à l’idée de créer un grand parti anti-libéral, elle me semble bonne. Mais je nuancerais quelques petites choses. Tout d’abord je préfère l’idée d’une Union pour quelque chose, plutôt que contre, ou anti quelque chose – je sais c’est détail , mais je préfère –.
Quand au terme lui même – anti-libéral –, je pense qu’il faut faire attention. Un libéral est une personne qui s’attache aux libertés individuelles, et je suis très fortement attaché à elles. La liberté est un élément fondamental pour moi, même si elle est encadrée, et il faut bien sur qu’elle le soit.
Si l’homme libre vit dans une société avec des lois qui limitent sa propre liberté par rapport aux autres, il faut que des lois strictes encadrent aussi son économie.Donc si notre liberté personnelle est contrainte par des lois dures, Qu' "ils" acceptent aussi que l'economie soit encadrée - histoire de beurre et argent du beurre...etc... - .
Tel est le prix de la liberté et de l'égalité.
Indéniablement, l’avenir de la gauche se trouve à la gauche du PS.
amicalement.
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